Dans moins de deux mois les premiers touristes vont arriver, les piscines se remplir, les gazons s’arroser… et les réserves en eau sont au plus bas. Le barrage de l’Ospédale est rempli à 33 % de sa capacité, celui de Figari à 48 %, « la situation est préoccupante, nous avons un déficit de remplissage de deux mois » a expliqué Henri Politi, chef du service de l’eau à l’office hydraulique, aux élus de la communauté des communes du Grand Sud et aux agriculteurs. L’an dernier à la même époque, le barrage de l’Ospédale avait un taux de remplissage de 52 % et celui de Figari de 61%.
Vidange et rumeurs
Avant d’évoquer l’avenir, Henri Politi a voulu faire une mise au point. « Cette situation n’est pas due à la vidange du barrage de l’Ospédale effectuée au mois d’octobre dernier dans le cadre de la visite décennale. Le barrage était quasiment vide, les 500 000 M3 qui restaient ont été reversé dans celui de Figari, il n’y a eu aucune perte d’eau pendant la vidange ». La cause est à chercher du côté du déficit pluviométrique exceptionnel.
Les agriculteurs rassurés
Les agriculteurs sont inquiets de cette situation mais Joseph Colombani, président de la chambre régionale d’agriculture, s’est dit rassuré « car les agriculteurs seront prioritaires notamment sur l’abreuvement des animaux et sur l’arrosage des cultures pérennes », agrumes, oliveraies, arboriculture….
Vigilance
Plusieurs scénarii ont été étudiés, du plus optimiste au plus pessimiste avec des restrictions d’eau, mais « le rythme de remplissage est actuellement satisfaisant et l’on peut raisonnablement considérer qu’il va se poursuivre durant le printemps » a estimé Henri Politi. La vigilance est de mise mais aucune restriction, ni aucune mesure spécifique n’est pour l’instant envisagée.
En 2003 et 2007, l’extrême sud avait connu des années de sécheresse et de restriction d’eau. Deux étés de crise, pourtant selon Georges Mela, président de la communauté des communes du Grand Sud, « aucun enseignement n’a été tiré, il y a une dizaine d’années le projet d’un barrage sur la Cavu était à l’étude et aujourd’hui plus rien… ». Un constat partagé par Xavier Luciani, président de l’office d’équipement hydraulique de la Corse, « il faut envisager à moyen terme d’augmenter le volume global stocké dans l’extrême sud et cela passera nécessairement par la construction d’un nouvel ouvrage ». Le coût du barrage du Cavu est estimé à 65 millions d’euros et les caisses de l’Etat sont vides.
D’autres pistes sont explorées par l’office hydraulique pour sécuriser le stockage de l’eau dans l’extrême sud comme la rehausse du barrage de Figari (4 millions d’euros), l’interconnexion entre le barrage de Figari et celui de l’Ortolo (17 millions d’euros).
Office hydraulique, élus et agriculteurs devraient se revoir début mai pour faire un point sur la situation à la veille de la saison touristique, en espérant un printemps pluvieux.
Vidange et rumeurs
Avant d’évoquer l’avenir, Henri Politi a voulu faire une mise au point. « Cette situation n’est pas due à la vidange du barrage de l’Ospédale effectuée au mois d’octobre dernier dans le cadre de la visite décennale. Le barrage était quasiment vide, les 500 000 M3 qui restaient ont été reversé dans celui de Figari, il n’y a eu aucune perte d’eau pendant la vidange ». La cause est à chercher du côté du déficit pluviométrique exceptionnel.
Les agriculteurs rassurés
Les agriculteurs sont inquiets de cette situation mais Joseph Colombani, président de la chambre régionale d’agriculture, s’est dit rassuré « car les agriculteurs seront prioritaires notamment sur l’abreuvement des animaux et sur l’arrosage des cultures pérennes », agrumes, oliveraies, arboriculture….
Vigilance
Plusieurs scénarii ont été étudiés, du plus optimiste au plus pessimiste avec des restrictions d’eau, mais « le rythme de remplissage est actuellement satisfaisant et l’on peut raisonnablement considérer qu’il va se poursuivre durant le printemps » a estimé Henri Politi. La vigilance est de mise mais aucune restriction, ni aucune mesure spécifique n’est pour l’instant envisagée.
En 2003 et 2007, l’extrême sud avait connu des années de sécheresse et de restriction d’eau. Deux étés de crise, pourtant selon Georges Mela, président de la communauté des communes du Grand Sud, « aucun enseignement n’a été tiré, il y a une dizaine d’années le projet d’un barrage sur la Cavu était à l’étude et aujourd’hui plus rien… ». Un constat partagé par Xavier Luciani, président de l’office d’équipement hydraulique de la Corse, « il faut envisager à moyen terme d’augmenter le volume global stocké dans l’extrême sud et cela passera nécessairement par la construction d’un nouvel ouvrage ». Le coût du barrage du Cavu est estimé à 65 millions d’euros et les caisses de l’Etat sont vides.
D’autres pistes sont explorées par l’office hydraulique pour sécuriser le stockage de l’eau dans l’extrême sud comme la rehausse du barrage de Figari (4 millions d’euros), l’interconnexion entre le barrage de Figari et celui de l’Ortolo (17 millions d’euros).
Office hydraulique, élus et agriculteurs devraient se revoir début mai pour faire un point sur la situation à la veille de la saison touristique, en espérant un printemps pluvieux.