Il y a une semaine U Riacquistu di Portivechju se déclarait « prêt à participer à la vie politique de la commune". Le maire de Portivechju se félicite de cette décision. Entretien.
Alcudina : La semaine dernière U Riaquistu a pris acte de votre positionnement qui « se démarque du pouvoir parisien » et ils se disent prêt à participer aux commissions extra-communales, votre sentiment ?
Georges Mela : Je n’ai pas attendu les dernières échéances électorales pour faire cette proposition au Riacquistu. Je n’oublie pas que lors des dernières municipales c’est une force qui a réalisé 10 % des voix et il est normal qu’ils soient associés. D’ailleurs j’ai pris l’initiative de les associer il y a un an déjà dans un courrier pour qu’ils soient force de propositions, cela n’a rien à voir avec la dernière élection territoriale.
Alcudina : Des commissions extra-municipales vont prochainement être mises en place ?
Georges Mela : oui, d’ailleurs dans ce courrier je leur demandais de faire des propositions sur les thèmes qu’ils souhaitaient aborder, ils y ont répondu favorablement, je m’en réjouis.
Alcudina : peut-on parler d’un rapprochement politique
Georges Mela : J’ai toujours dit que j’étais le maire de l’ensemble des porto-vecchiais. D’ailleurs, je prends souvent des décisions au sein du conseil municipal qui sont plus proches des groupes de l’opposition que du mien parce que je sens bien qu’il y a des changements profonds à opérer sur certaines méthodes que nous avons eues jusqu’à aujourd’hui.
Alcudina : La semaine dernière U Riaquistu a pris acte de votre positionnement qui « se démarque du pouvoir parisien » et ils se disent prêt à participer aux commissions extra-communales, votre sentiment ?
Georges Mela : Je n’ai pas attendu les dernières échéances électorales pour faire cette proposition au Riacquistu. Je n’oublie pas que lors des dernières municipales c’est une force qui a réalisé 10 % des voix et il est normal qu’ils soient associés. D’ailleurs j’ai pris l’initiative de les associer il y a un an déjà dans un courrier pour qu’ils soient force de propositions, cela n’a rien à voir avec la dernière élection territoriale.
Alcudina : Des commissions extra-municipales vont prochainement être mises en place ?
Georges Mela : oui, d’ailleurs dans ce courrier je leur demandais de faire des propositions sur les thèmes qu’ils souhaitaient aborder, ils y ont répondu favorablement, je m’en réjouis.
Alcudina : peut-on parler d’un rapprochement politique
Georges Mela : J’ai toujours dit que j’étais le maire de l’ensemble des porto-vecchiais. D’ailleurs, je prends souvent des décisions au sein du conseil municipal qui sont plus proches des groupes de l’opposition que du mien parce que je sens bien qu’il y a des changements profonds à opérer sur certaines méthodes que nous avons eues jusqu’à aujourd’hui.
Alcudina : cela donne le sentiment que vous vous éloignez de Camille De Rocca Serra ?
Georges Mela : en aucun cas je ne renie ma famille politique ni le passé. Mais quel que soit mon mandat quand il s’agit de l’intérêt du peuple Corse, sur les prisonniers ou la langue corse, j’ai été le premier à prendre certaines initiatives. C’est vrai, je n’ai pas eu que des encouragements de ma famille politique mais il faut être lucide lorsque l’on vit et travail en permanence sur cette terre il y a des choses que l’ont doit exprimer de manières différentes. Loin de moi l’idée de courir après ceux qui sont à la tête de la collectivité territoriale, ce n’est pas de l’opportunisme, c’est tout simplement logique.
Alcudina : On peut vous qualifier de pragmatique plus qu’idéologue ?
Georges Mela : très certainement, le pragmatisme me caractérise, la réalité du terrain, c’est le contact avec la population que j’aime par-dessus tout. Je sens qu’il y a un besoin de changement profond et sans renier nos valeurs, notre identité, il y a besoin d’une réelle remise en cause de notre famille politique sur des sujets sensibles. On ne peut pas laisser dériver la Corse de cette façon-là et s’occuper de ses querelles de clochers, alors que le plus grand nombre partage une revendication qui me paraît légitime qui est une gestion d’autonomie, pas d’indépendance.
Propos recueillis par :
Georges Mela : en aucun cas je ne renie ma famille politique ni le passé. Mais quel que soit mon mandat quand il s’agit de l’intérêt du peuple Corse, sur les prisonniers ou la langue corse, j’ai été le premier à prendre certaines initiatives. C’est vrai, je n’ai pas eu que des encouragements de ma famille politique mais il faut être lucide lorsque l’on vit et travail en permanence sur cette terre il y a des choses que l’ont doit exprimer de manières différentes. Loin de moi l’idée de courir après ceux qui sont à la tête de la collectivité territoriale, ce n’est pas de l’opportunisme, c’est tout simplement logique.
Alcudina : On peut vous qualifier de pragmatique plus qu’idéologue ?
Georges Mela : très certainement, le pragmatisme me caractérise, la réalité du terrain, c’est le contact avec la population que j’aime par-dessus tout. Je sens qu’il y a un besoin de changement profond et sans renier nos valeurs, notre identité, il y a besoin d’une réelle remise en cause de notre famille politique sur des sujets sensibles. On ne peut pas laisser dériver la Corse de cette façon-là et s’occuper de ses querelles de clochers, alors que le plus grand nombre partage une revendication qui me paraît légitime qui est une gestion d’autonomie, pas d’indépendance.
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